A partir du 1er janvier 2019, les eaux qui contiennent plus de 10 μg/l d’arsenic seront considérées comme impropres à la consommation. La norme suisse a été abaissée pour correspondre à celle fixée par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), et figure dans l’Ordonnance du DFI sur l’eau potable et l’eau des installations de baignade et de douche accessible au public (OPBD).

L’abaissement de la norme de 50 à 10 μg/l pose problème lorsque les eaux de source sont naturellement chargées en arsenic. C’est le cas pour les communes valaisannes de Salvan, Finhaut, Vernayaz, Collonges, Obergoms et Sankt Niklaus.

Ces communes ont le devoir d’avertir leur population et de mettre en conformité la qualité de leurs eaux potables par différents moyens. Les solutions envisagées à ce jour sont :

  1. L’exploitation des eaux de sources dont la teneur en arsenic est inférieure à 10 μg/l.
  2. L’exploitation de nouvelles sources.
  3. Le mélange des eaux entre plusieurs réseaux afin d’abaisser la teneur en arsenic des sources problématiques.
  4. Le traitement des eaux impropres à la consommation.

Article et reportage RTS :

Article du Matin :