Le bilan 2017 des stations d’épuration (STEP) en Valais est jugé « globalement positif » par le Service de l’environnement (SEN) de l’Etat du Valais, dans un communiqué de presse paru le 7 novembre 2018. Du travail reste néanmoins à faire pour améliorer le traitement du phosphore et l’élimination des micropolluants.

Depuis janvier 2016, la Confédération a fixé les critères qui définissent quelles STEP doivent être capables d’éliminer les micropolluants à plus de 80%, selon l’Ordonnance sur la protection des eaux. Six STEP valaisannes sont concernées par ce projet. Les travaux qui en découlent font l’objet d’une subvention fédérale pour autant qu’ils débutent au plus tard le 31 décembre 2035.

Les résultats des analyses des boues d’épuration montrent que les teneurs en métaux lourds ou en composés organiques halogénés sont supérieures aux limites autorisées pour six STEP. Celles-ci doivent prospecter leurs bassins versants afin de réduire ces polluants à la source.

Finalement, 52% des eaux qui arrivent dans les STEP domestiques sont d’origine parasites (eaux de drainage, eaux de pluie, fontaines, refroidissement, etc.). Ce ratio se situe bien au-dessus de la moyenne suisse de 32%. Un gros effort des communes pour l’élimination des eaux claires parasites reste donc à faire. Celui-ci passe par la mise en œuvre des mesures prévues par les Plans généraux d’évacuation des eaux (PGEE).

stations epuration

Lien vers le rapport du SEN :

Lien vers le communiqué de presse du SEN :